lundi 7 décembre 2009

Dubstep

Récemment, étant désormais sans emploi, sans avenir, sans expérience, sans motivation ni agent de conservation, je n'ai rien de plus constructif à faire de mon temps que d'approfondir mes connaissances en matière d'insolite et de nourrir mon appétit toujours grandissant pour la musique dont personne ne veut. Ces branches du spectre musical que les élitistes rejettent du revers de la main avec comme seul prétexte leur étroitesse d'esprit. J'ai toujours eu un penchant pour cette musique mal-aimée, ces mélodies crasseuses qu'on retrouve en fouillant dans les poubelles des ruelles sombres situés derrière les foyers illuminés et joyeux de la classe moyenne qui tape du pied gaiement au son d'une jeune et jolie starlette opportuniste et éphémère qui entonne avec sa voix d'or les mêmes mots clés qui ont garantie le succès de plusieurs avant elle, mais dans un ordre syntaxique différent.

C'est mon cousin qui m'a en premier introduit à ce concept de musique à part, à l'ombre de la machine à succès qui alimente les ondes radiophoniques populaires, qui se terre dans son trou en espérant rien d'autre qu'un minimum de reconnaissance et une petite tribune pour exposer son talent et ses opinions quelques peu divergents face à l'industrie musicale dite « mainstream » . Je considère avoir parcouru un bon bout de chemin depuis mon initiation à la culture punk, culture dans laquelle mon gourou est toujours profondément ancré. J'ai eu la chance jusqu'à présent de côtoyer toutes sortes de gens tout aussi intéressants les uns des autres, provenant de tous les milieux, ayant tous eu des parcours musicaux différents parfois même complètement opposés et d'avoir un entourage aussi diversifié (dans la mesure ou la région des Laurentides me le permet, disons le... je n'ai pas encore flirté avec les sonorités de l'Inde ou encore du Japon, Saint-Anne-des-Lacs n'étant pas une ville très cosmopolite...on s'en doute bien) m'a permit d'élargir mes horizons, peut-être même trop au goût de certains. Des confins les plus lugubres du grind et du métal en passant par les arrières-cours animées des punks révoltés contre le système, en se faufilant dans la foule étouffante qui s'agite à chaque grincement électronique provenant des enceintes survoltées des shows d'électro, en patrouillant tranquillement, palette bien droite, à bord d'un hummer aux mags gigantesques et chromés payé avec l'argent de la vente de stupéfiant, en bombardant tout le voisinage de puissants sons de basse.

En dépit du fait que je possède un répertoire relativement étendu, rares sont ceux avec qui j'ai la chance de discuter musique et de faire part de mes nouvelles découvertes. Je crois avoir un don pour apprécier ce que toute le monde déteste. Or récemment, j'ai eu l'occasion à quelques reprises de faire part à quelques uns de mon nouvel amour pour un genre encore méconnu, mais qui ne tardera pas à gagner de plus en plus la culture populaire. Et oui, je vais profiter de cette merveilleuse tribune qu'est le cyber-espace pour vous casser les oreilles avec des sonorités plus agressantes que jamais. C'était à vos riques... À vous de ne pas lire jusque là.

Je me suis amouraché il y a quelques mois d'une sous-catégorie de la musique électronique. Vite lassé du techno et de son côté grand public plutôt agaçant, moi et mes pairs, du temps que j'étais encore étudiant et loin de toute la pression qu'implique le début d'une carrière, nous étions tournés vers un style musical qu'avait dépoussiéré (enfin... rendu commercial) entre-autre les réputés Daft Punk, duo de DJ masqués aux allures rétro-futuristiques qui ont amenés une nouvelle structure au techno traditionnel et son canevas toujours pareil et ses sonorités recyclées. Je ne saurais mieux d'écrire la scène électro en général aussi bien qu'un DJ dont le nom m'échappe qui écrivait sur sa page myspace quelque chose qui ressemblait un peu à « Bonjour, mon nom est [untel] et je prend des sons harassants de la vie quotidienne et j'en fais de la musique ». Je n'ai pu m'empêcher de sourire devant un portrait aussi simple que vrai d'un style musical qui consiste à mixer les sons électroniques les plus tordus et distortionnés pour ensuite les agencer avec un quelconque soucis de l'harmonie. Le résultat n'en est pas moins agréable pour les tympans inexpérimentés. Bien entendu, mon background musical impliquant une longue période à me défoncer l'ouïe à grands coups de blast beats frénétiques, de rugissements gutturaux et de riffs abrasifs, la période d'adaptation quant à l'aspect dissonant de la musique électronique fut un temps soit peu écourtée.



Ça doit faire un an que je suis à l'affût des bruits de distorsion ou des grinçants bips 8-bit que me balancent au visage des artistes tels que Boys Noize, Huoratron ou The Toxic Avenger. Seulement, en dépit de leur grande créativité, les samples qu'ils utilisent commencent à se ressembler et tout tourne en rond. C'est pourquoi le destin a mit sur mon chemin un dérivé, une sous-catégorie de ce genre musical que j'affectionne tout particulièrement. Mais je sens déjà la question germer dans vos esprits et un rictus craintif déformer votre doux visage chaste et pur, exfolié à la crème de Céline Dion et aux extraits des Classels; mais diantre! Qu'est-ce qui peut bien être plus pénible et insupportable que de vieilles consoles Nintendo qu'on aurait jeté dans une baignoire remplie d'eau avec quelques rasoirs branchés et une tondeuse à gazon?

...et bien la même chose... Mais sur l'acide!




C'est ainsi qu'entre en scène le « dubstep », complètement désorienté après avoir consommé tout ce qu'il aurait pu dénicher dans votre pharmacie et sous l'évier de la cuisine, souillé, légèrement radio-actif, fréquemment employé comme cobaye par des visiteurs interstellaires, maintes fois pourchassé par des extrémistes pro-écologie, le pas titubant il vous prend d'assaut avec une basse extra-dimensionnelle, il avance d'un rythme lent, balançant d'avant en arrière ses membres décharnés tel un zombie auquel on ne peut échapper. Vous êtes dans un cul-de-sac, laissez vous submerger de cet aura pestilentiel, laissez vous découper en rondelles par les ondes incisives et les sons graves et oscillants de cette sous-catégorie sombre et inquiétante de l'électro.

Le dubstep se caractérise pas un tempo très lent, une mélodie un peu effrayante et de violents raids soniques que les pseudo-connaisseurs ont baptisé « wobble ». Ledit « wobble » est en fait un onomatopée pour désigner les oscillations qui font vibrer la basse enragée qui nous fait grincer des dents à chaque écoute. C'est le « WA – WA -WA -WAAAAAA- WAAA- WAAA- WAAAAA », en d'autres termes. Les artisans du dubstep et leurs fans (qui sont beaucoup plus nombreux qu'on pourrait le penser) prennent plaisir à qualifier ce type de musique de « sale », de « crasseuse », de « dégueulasse ». Une de leur principale activité est de comparer leurs hits préférés à quelque chose de vraiment dégoûtant, du style : « Cette chanson est plus sale que de lécher le pourtour d'un bol de toilette public », ou encore « Cette chanson est plus dégueulasse qu'un grand-père qui en sodomise un autre », activité qui peut se révéler plutôt cocasse si on a pas trop le coeur sensible. Mais celui qui m'a définitivement donné la nausée était celui-ci: « Cette toune est plus sale qu'un sandwich au smegma ».

On retrouve le dubstep à toutes les sauces (donnez-y le sens que vous voulez), notamment dans le nouveau succès du rappeur Snoop Dogg qui nous offre gracieusement ce savoureux jeu de mot: « Snoop Dogg Millionaire ».



Ou encore dans des genres encore plus inattendus, mais au combien détestables, comme le fait si bien Enter Shikari:



Mais parfois, certains parviennent avec grand succès à marier des genres diamétralement opposés ce qui donne lieu à de petits bijoux de musique et un sérieux pied de nez au mainstream et son conformisme, comme c'est le cas avec le remix de Bring Me The Horizon par le génial Tek-One.



La scène dubstep est la riposte des anglais à la très vaste scène française d'électro. Mais encore une fois le style minimaliste et les normes très contraignantes du style ne laissent pas souvent place à la créativité et la formule s'épuise après quelques temps. Mais toutefois, laissons nous bercer par ces comptines venues de l'espace pour annihiler la race humaine et défoncer vos subwoofers.

mardi 24 novembre 2009

La mort des couleurs

Tout est tellement confu ces derniers temps que de donner une certaine structure à ce texte me demande un effort colossal. Mais pour éviter de sombrer dans l'anarchie et le chaos qui caractérise mon état d'esprit en ce moment, je vais tout de même tenter au meilleur de mes capacités de conserver une certaine cohérence dans mes propos.

Eh bien mes amis, la longue agonie de la période des couleurs tire à sa fin, curieusement son dernier souffle coïncide avec la bise hivernale qui balaie la végétation à présent ternie, dépourvue de son feuillage aux tons orangés comme on peut observer au courant de cette autre période des couleurs, celle qu'on appelle plus communément: automne. Car non, je ne parle pas ici d'une saison, mais bien d'une époque sur le point d'être révolue, j'appréhende son terme depuis le début même de cette ère symbolique. Les plus optimistes se disent qu'il s'agit d'un cycle et que cette période refera surface dans une vingtaine d'année. Mais deux décennies peuvent paraître une éternité si entre-temps tout est d'un ennuie mortel.

Il y a de cela environ vingt ans, justement (tiens donc, quelle coïncidence), un jeune couple joyeux avait donné naissance à un enfant. Ce dernier découvrait la vie en pataugeant dans la mer aux reflets turquoise dans son maillot aux multiples couleurs éclatantes, regardait le monde à travers des lunettes fumées teintées à monture fluorescente en soufflant des bulles iridescentes pour constater que tout autour était baigné de la lumière révélatrice du soleil qui exposait à ses jeunes yeux impressionnables toute la palette du cercle chromatique. Même au son et à la musique s'associaient des tons arc-en-ciels. Mais un jour, au début des années 90, tout a basculé. La naissance d'un autre enfant au sein de la famille est venu semer la discorde dans le foyer qui fut jadis si harmonieux. Par le simple fait d'ouvrir la bouche pour s'exprimer, le nouveau-né semblait drainer toutes les couleurs autour de lui pour n'exhaler qu'un paysage dévasté par la misère et les intempéries, érodé par les averses lacrymales qu'il provoquait dans sa souffrance. Sa seule présence éclipsait dans la demeure du petit bonhomme et ses parents toute trace du soleil plombant qui égayait jadis le domicile. Le jeune garçon constatait avec impuissance que toute les couleurs auparavant si vivantes fuyaient à grosses gouttes telles des coulisses de peintures du visage de plus en plus terne et ravagé de ses géniteurs.

Aujourd'hui ils sont tellement à sec que leur tignasse commence à grisonner et leur peau se ratatine. C'est après une courte trêve où je réalisais mon indépendance et où tout semblait bien se passer pour une fois en vingt années d'existence qu'ils tournent leurs yeux, le seul endroit de leur anatomie où scintille encore un peu de couleur, vers moi pour prendre le flambeau. Moi qui commençait à reprendre des couleurs, qui profitait du regain de popularité de la joie de vivre panchromatique pour s'habiller de circonstance et célébrer avec les autres.

Mais toute bonne chose a une fin, c'est à peine si elles ont un début. Je me vois donc dans l'obligation de revêtir mes haillons monochromatiques et de laisser déteindre sur moi les nuances de gris de la vie adulte et de ce que ça implique. À présent, tentez d'expliquer à un jeune homme qui n'a pas eu d'enfance qu'il faudrait bien qu'il délaisse tous ses joujoux colorés qui lui rappellent tellement une époque lointaine où tout allait pour le mieux qu'il faudrait lui aussi qu'il fasse son chemin en se trouvant un travail avilissant, qu'il fasse des enfants qui risque de lui vampiriser son énergie jusqu'à ce qu'il soit livide et qu'il termine ses jours dans un hospice immaculée de blanc où les dernières gouttes de couleur finiront dans sa couche.

La mort des couleurs n'est pas seulement synonyme de la fin d'une mode. Elle souligne également le commencement d'une longue et pénible accession à la maturité, soit ironiquement l'étape précédant la putréfaction.

mardi 31 mars 2009

Suivez les folles aventures d'un stagiaire des temps moderne!

Ça fait un petit moment que je n'ai pas donné signe de vie... Normal, ça fait un petit moment que je n'ai pas vécu...

Contraint de réduire mes heures de sommeil de moitié afin de concentrer toutes mes énergies sur ce qui en théorie seraient mes derniers travaux scolaires au sein de la technique, j'ai eu très peu de temps à consacrer à des choses aussi futiles qu'un blog... ou tout simplement la création en général. Cependant, le "rush" de fin de session passé et la poussière retombée, qu'advient-il de ma verve? Canalisée ailleurs... Dans un journal de bord en ligne destiné à la base à faire part de ma progression à mon superviseur de stage.

Alors, pour les quelques uns d'entre-vous (si vous existez, manifestez-vous!) qui étiez à cours d'endos de boîte de céréales à lire:

http://stagemahal.tumblr.com

Voilà le résumé de ma vie en quelques lignes ces derniers jours... Peu contenir des traces de monotonie et/ou de termes compliqués et/ou de noms pas claires...

jeudi 29 janvier 2009

Within the ruins of a future to come...

Je devrais pas perdre mon temps ni mon argent, mais... j'les perds tous les deux, fuck that...

Session ultra compacte: seize semaines condensées en sept, le tout ponctué d'un blitz de production de 18 heures à venir dans les prochaines semaines... C'est la joie... En plus, je me souviens à peine, faute de m'en être servi, de la compétence la plus prisée dans toute la technique, soit celle d'apprivoiser le actionscript 2.0 et la syntaxe POO... Je suis au top de ma forme...

Enfin... Comme tout bon citoyen occidental moyen, pour contrebalancer le vide de mon existence futile et le stress qu'elle encourt, j'essais de trouver réconfort dans le consumérisme et tous les "joujous" colorés et attrayants qu'il agite au bout de son hameçon dans le grand bassin frétillants de consommateurs affamés et naïfs, pour ne pas dire... poissons. Comme moi, en fait... Je me suis laissé prendre au jeu et comme un con je cherche à excuser mes comportements d'acheteurs compulsifs en me disant que c'est en guise d'encouragement à l'endroit des artistes...

Non, mais quel vendu... Ça joue les prostitués auprès des grosses corporations *cough cough*MAXI*cough cough*, ça se fait exploiter, humilier, mais peu importe!... En autant qu'au bout du compte les clients viennent et que ça ait sa part, une fraction de fraction du salaire de son pim... pardon, employeur... Et tout ça pour quoi?

Pour ça:



Le prochain album d'un nouveau groupe signé chez l'un des plus "sell-out" des labels dits "underground", soit Victory Records... Tant d'excellents groupes souillés par l'appât du gain et du désir de devenir "commercial"... Enfin, peu importe... Ce que nous offre cette fois les Américains de Victory est loin du "clean vocal" déplacé et des "riffs" sans vie parce que trop formatés pour plaire aux masses (man I hate those "scene kids"). Within the Ruins est un groupe émergent, hautement talentueux et "ultra tights" diraient certains. Ils ne réinvente pas la roue, mais la présente d'une façon nettement plus rafraîchissante que ses adversaires dans la même branche. En fait, je crois qu'il s'agit de la contre-offensive de VR contre Sumerian Records qui ne cesse de prendre de l'expansion et possède déjà à son arsenal parmi les groupes de deathcore technique les plus prometteurs de la scène: The Faceless, Veil of Maya, Born of Osiris,etc.

Bref, ce qui par-dessus tout motive cet achat, cette fois, est surtout le travail magnifique de l'illustre Godmachine sur l'illustration de la pochette. Ça faisait déjà longtemps que je suivais le développement de ce projet sur son blog, alors qu'il maintenait le suspence quant au client à qui était destiné cette oeuvre, mais c'est seulement au moment où le nom de Victory a été mentionné, lors du dévoilement final, que tous mes espoirs se sont évanouis, ce malgré l'immense admiration pour l'artiste et ma fascination devant l'indescriptible beauté de la pochette. Je me suis dis que ça allait être une autre formation de emos pleurnichards qui, en dépit de quelques bons riffs, viennent tout gâcher avec leur putain de voix braillarde... J'ai jamais bien saisi l'utilité d'interrompre et de bousiller totalement un passage d'une intense brutalité avec des intermèdes si peu virils et si... médiocres...(did I tell you I hated those scene kids?)

À mon grand soulagement, là où All Shall Perish, As Blood Runs Black et Bring Me the Horizon ont abandonnés le parcours, Within the Ruins prennent la relève, ce qui n'est pas une mauvaise chose, puisqu'à l'époque voyant qu'ils se copiaient tous mutuellement, ils ont chacun abandonné ce style et se sont tournés vers une prétendue "identité propre" qui n'est pas pour autant mauvaise, mais qui n'est en rien comparable à ce que WTR propose comme formule.


...oui, j'ai vraiment besoin de sentir que je ne gaspille pas mon argent...

lundi 12 janvier 2009

Remind... remind... remind... me...

J'ignore s'il s'agit d'une question de biorythme, si c'est le manque de stimulation psychologique et sociale dû à l'isolement, si c'est le manque de lumière, ou encore si mes angoisses existentielles refont surface après quatre ans de refoulement dans les profondes abîmes de mon subconscient, mais je traverse une période de profonde déprime, additionnée de quelques craintes vis-à-vis mon futur et la vie en général...

En vue de colmater temporairement, ne serait-ce que quelques instants encore, le trou noir qui dévore mon essence constituée d'un amalgame de souvenirs qui s'érodent tranquillement avec le temps et l'usure de la vie, derniers vestiges croulants d'une ère meilleure à jamais révolue, j'observai par la fenêtre grande ouverte de mon fureteur l'activité de cet univers virtuel, anarchique et infini peuplé de millions de fugitifs, si nombreux, mais pourtant si seuls. Je n'y cherchais rien en particulier. Rien d'autre qu'un prétexte pour m'occuper l'esprit en décrépitude, nécrosé par l'inaction et la lassitude qui se propage en elle comme la gangrène.

Dans ma quête de divertissement, j'ai fais la découverte récente de quelque chose d'ancien. Une très belle chanson aux tonalités nostalgiques qui me font revivre des sensations et des moments oubliés il y a fort longtemps. Qui sont si flous qu'il m'est impossible de les décrire. Mais du peu que je puisse en discerner, derrière ce voile presque opaque, ce sont des souvenirs touchants qui se manifestent le plus souvent sous forme lacrymale...

De plus, le vidéoclip est d'une rare ingéniosité avec un concept solide, voici le groupe électro/lounge norvégien Röyksopp et Remind Me:


Remind Me from Röyksopp on Vimeo.

Mais pour moi, qui dit déprime et nostalgie dit également Mad World de Gary Jules, un incontournable qui n'a même pas besoin de présentation:

mardi 6 janvier 2009

UP YO' ASS



Pour commencer l'année sur une bonne note:

Meet your replacement...

jeudi 18 décembre 2008

Presser le citron! In theaters everywhere!

Cette hiver...

Préparez-vous...

La vérité...

Vous laissera...

Un goût amer dans la bouche...

PRESSER LE CITRON!

Court-métrage d'animation finale d'une durée d'une minute et 10 secondes portant sur le thème de l'écologie dans le cadre du cours de 3D. Le tout a été réalisé en trois jours et demi si on exclue la naissance du concept sur papier... Alors il est évident qu'il y a toujours place à amélioration...

vendredi 5 décembre 2008

Workin' hard, Reppin' the Liquorice, Listenin' to Brutal Stuff


Vraiment sympa les Torontois... Et ce malgré quelques petits ennuies liés à la livraison du dernier chandail que je me suis procuré chez eux... Mais malgré ce petit contre-temps, leurs produits n'en demeurent pas moins d'une qualité exceptionnelle, sans compter à un prix bien en-dessous de leurs compétiteurs et avec un coût de shipping moindre. On se sent même gênés d'appliquer autant de codes d'escomptes à leur marchandise, tellement le prix est ridiculement bas. Je m'en suis tiré pour 16$ avec cette merveille de l'habillement signée Derek Deal. Une oeuvre très fortement influencée par l'univers schizophrénique de Lewis Caroll qui tombe à point étant donné le récent dévoilement de l'accoutrement de Johnny Depp dans le rôle du "chapelier fou" pour le prochain film de Burton. Un chapelier à l'allure très, voir trop, gothique et pas assez "british" et déjanté comme on a l'habitude de se le figurer dans l'imaginaire collectif. C'est donc en guise de reconnaissance que je fais, sans scrupules, la promotion de leur nouveau venu.

Je m'en veux déjà... Je ne devrais pas, techniquement, prendre autant de temps pour rédiger cette "chronique" dont tout le monde se fout, de toute façon, alors que se multiplient les travaux de fin de session et se divise le temps alloué pour les remettre... Enfin... Je me dois tout de même d'exposer à la face du monde mes récentes découvertes et par le fait même d'avoir recours à la rédaction de cet article comme exutoire à toutes la grisaille qui nécrose ma joie de vivre et atrophie ma bonne humeur. La fadeur monotone et déprimante de l'éclairage au néon et des écrans plasma semble tranquillement faire pâlir tout ce qui m'entoure; tout mon environnement de travail semble se fondre en une plate nature morte, un camailleux constituée de nuances de jaune désaturées et de blanc...

Enfin, sur une note un tantinet plus joyeuse, quoi de mieux pour tenter de se garder éveillé après une longue nuit de travail acharnée, la veille de la remise du "gold master" d'un projet qui compte pour la moitié de la session, que ma nouvelle trouvaille en matière de "death technique": Blotted Science, un espèce de croisement entre Sleep Terror et Necrophagist. Un véritable petit bonbon que je n'ai malheureusement pu savourer avec autant d'appétit que si je ne rasais pas de m'endormir à tout bout de champs, les écouteurs sur les oreilles, le capuchon sur la tête, blottis au fond d'un transport en commun, bercé par la suspension de l'autobus qui déambule nonchalamment dans les petites rues enneigées de mon quartier encore désert à une heure si matinale...

mardi 25 novembre 2008

Vivement les nouveaux médias



"La désinformation tue la démocratie", scandaient les manifestants pro Québec Solidaire aujourd'hui à l'approche du débat des chefs duquel Françoise David a été exclue sous-prétexte qu'elle et son parti n'ont remporté aucun siège aux dernières élections...

Mais alors... s'il est impossible d'y participer physiquement... pourquoi ne pas y imposer sa présence virtuellement? Grâce à la technologie du live streaming, à compté de 8h ce soir, Françoise David et une horde de militants du QS prendront part au débat des chefs d'une autre perspective sur:

http://www.francoisedavid.com/

Si même les Américains, soit le peuple (tous préjugés confondus) réputé pour être un des plus bornés de la planète, ont suffisamment changé de mentalité pour enfin élire le premier président de couleur noire de toute leur histoire, ce même malgré le contexte précaire de leur économie, je ne vois toujours pas pour quelle raison le Québec ne serait pas prêt pour un virage un peu plus à gauche que ces dernières années...

D'autant plus, si l'on compte que par le passé, faute de leaders potables, une bonne partie des votes s'étaient tournés vers l'ADQ... Franchement quelle honte... C'est pas demain la veille que le Québec, avachi dans son sofa, une bière "Bleue" sur la bedaine, une main dans son sac de crottes de fromage, va détourner son attention des boules de la dernière ballotée du Loft pour s'informer sur autre chose que des incendies de maison causés par un incident de voiture impliquant Cédrika Provencher et Ron Fournier, le tout commenté par le vénérable Claude Poirier à la une du Journal de Mourial...

Enfin, gardons espoir... Plus que quelques années avant la fin du monde, après tout...

mardi 11 novembre 2008

You just got lumber jack'd



Le coût du shipping semble avoir démesurément augmenté depuis un certain temps. Ça devrait m'aider à maîtriser mes pulsions d'acheteur de t-shirt compulsif qui s'empare toujours un peu plus de mes moyens...

...Une compagnie de vêtement torontoise? Mais tout est planifié pour me faire dépenser? Visiblement oui, puisque Zombie Liquorice, la nouvelle coqueluche de Emptees (et inutile de dire pourquoi) touche à toutes mes cordes sensibles: une illustration formidable signée Brandon Heart, du gore, un bûcheron, une police de caractère stylisée évoquant de bons souvenirs chez tout bon métalleux qui se respecte... et un code d'escompte obtenu des suites d'une trop grande fréquentation d'Emptees.

Seul hic, c'est qu'avec tous ces chandails plus ou moins présentables je risque de m'attirer des regards méfiants de la part de mes supérieurs de chez Tribal Nova chez qui je suis sensé aller faire un stage en mars prochain... Je pense sincèrement à magasiner quelque chose un tantinet plus chic pour les recouvrir... Disons simplement que des bûcherons empalés par des branches ne correspondent pas nécessairement aux attentes d'une clientèle de 3 à 12 ans...

lundi 27 octobre 2008

Tools of the Trade



Comme c'est la mode parmi les designers d'étaler les biens les plus représentatifs de sa personnalité, ainsi que les symboles qui ont marqué sa vie ou son quotidien, je me suis laissé aller à ce petit exercice d'introspection... et de recherche d'images sur Google. Évidemment la liste est bien loin d'être complète, car non seulement j'ai dû en oublier plusieurs, mais je j'ai dû m'en tenir à un échantillon très limité. J'aime bien le résultat et le processus en tant que tel s'est avéré plutôt amusant, bien que je craigne fort que ce ne soit que la pointe de l'iceberg.

Le tout a été collecté et assemblé sur un fond de Ace of Base. Souvenirs, souvenirs...

P.S. Personne d'autre que moi n'a eu connaissance de ces oréos fluos?

mercredi 22 octobre 2008

Want a big bowl of awesome?

Here's some:


lazrtag logo // dj visuals test. from ΞLΞCTRIK SUICIDΞ on Vimeo.

Le morceau complet, question de vous défoncer les tympans: Detonate

CHECK OUT LAZRtag

lundi 20 octobre 2008

Oops...



J'ai profité d'un super rabais offert pour une durée très limitée sur DBH. Autrement j'aurais résisté...



Ça fait tellement longtemps que je m'cherche un chandail phosphorescent avec un design potable. Je l'ai enfin trouvé! De la part d'un illustrateur et imprimeur très talentueux, bien que méconnu...


Bon... Ce sont les derniers chandails que j'achète avant un moment...











C'est-à-dire avant la sortie officielle de la nouvelle collection de Pyknic avec un design signé Ronald Ashburn (aka Electrik Suicide), le plus grand acteur (et peut-être même le créateur?) du mouvement "disko", prônant le retour du kitch à travers des créations psychédéliques et éclatées, tout droit sorties des années 80. Mais cette fois, pas de loup ou de panthère à l'air féroce pour la ligne de vêtements "gastronomique". L'artiste a substitué ses lames de rasoir et ses crânes fluos par des pizzas dégoulinantes: